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Nov 072019
 


Quelques étapes simples peuvent vous aider à vendre votre maison. Vous avez peut-être un nouveau projet de vie? C’est une période qui peut être très excitante mais aussi angoissante. Pour trouver rapidement un acheteur et vendre au meilleur prix, il est judicieux de préparer et planifier la vente avant de commencer à faire des travaux ou de noter sur votre calendrier la date d’une journée porte-ouverte. Voici quelques conseils qui vous permettront de mieux réussir votre projet immobilier.

1 Informez-vous sur les prix au m²


En tant que vendeur de votre bien immobilier, il est important de préalablement prendre connaissance de l’état du marché immobilier. Quel est le prix du mètre carré dans votre quartier par exemple à Lausanne, Genève ou Neuchâtel ? A-t-on une tendance à la hausse ou à la baisse ? Y a-t-il plus d’acheteurs que de vendeurs ? Il n’est pas facile de répondre à toutes ces questions lorsque l’on projette de mettre en vente sa maison ou son appartement. Comment peut-on alors s’informer et trouver les réponses à ses questions?

Vous pouvez dans un premier temps consulter la presse et certains sites spécialisés qui font périodiquement le point sur la situation du marché.

Sur Prix-immobilier vous pouvez demander une estimation rapide en ligne de votre bien qui sera envoyée rapidement au propriétaire vendeur.

Estimer ici votre bien en quelques minutes.

Le saviez-vous : pour avoir une fourchette du prix de vente de votre bien immobilier, contactez un agent immobilier car il connaît le marché immobilier. N’hésitez donc pas à remplir le formulaire d’estimation en ligne, puis contactez-nous pour effectuer une visite détaillée afin d’affiner l’estimation.

2 Comparez les prix auxquels se sont vendus les autres biens de votre quartier


Vous devez connaître les prix auxquels se sont vendus les appartements ou maisons de votre quartier. De cette manière, vous aurez une bonne base des prix du marché proche de votre quartier. Cela semble apparemment facile de comparer les biens vendus récemment à côté de chez vous. Mais comment s’y prendre ? Comment comparer ? Et comment obtenir des informations justes ?

Vous vous en doutez, la solution pour avoir des informations se trouve sur Internet. Même si vous ne trouverez pas toutes les données officielles des ventes immobilières Suisses. Vous pouvez trouver plusieurs informations : l’adresse du bien, date de vente, surface, nombre de pièces, prix de mise en vente

Utilisez ces informations pour situer et comparer la valeur de votre bien par rapport aux autres. Mais ce n’est pas suffisant pour préparer votre vente.

3 Estimez en ligne votre maison ou appartement


Vous pensez qu’avec le prix des biens vendus autour de chez vous et des informations sur la tendance actuelle du marché immobilier dans votre ville, votre idée du prix de vente serait plus claire ? Vous vous trompez partiellement. Il est tout de même bien plus complexe d’estimer un bien.

En effet, sa valeur dépend principalement de ses caractéristiques (la surface, le nombre de pièces, l’exposition, la luminosité, l’absence de vis-à-vis) et de sa localisation. Savez-vous que pratiquement 60% des acheteurs visitent le bien pour sa localisation (Source meilleurs agents). Il est certain qu’un appartement situé en étage élevé dans un quartier proche des commerces et des transports, sera mieux valorisé qu’un appartement au rez qui serait localisé dans un quartier isolé sans commerce et transport en commun.

Prêt pour une estimation en ligne de votre appartement ou maison ?
Rendez-vous sur Prix-immobilier/estimation-immobiliere pour renseigner le formulaire.

Une première estimation est utile mais elle ne suffit pas pour fixer le bon prix de vente de votre bien immobilier.

4 Discutez et affinez votre estimation avec une agence immobilière


Pour vendre rapidement et au prix voulu votre bien immobilier, il est primordial de mettre une annonce avec un bien au juste prix. Une fois l’estimation en ligne réalisée, contactez-nous pour affiner ce prix. Nous analyserons les caractéristiques propres de votre logement comme :

– son potentiel par rapport aux biens sur le marché

– ses atouts : charme du bien, état de la copropriété, superficie et aménagement du jardin, etc.

– ses faiblesses : éventuels travaux, présence de vis-à-vis, pas d’ascenseur, etc.

Pour ne pas vous tromper, demandez notre aide pour concrétiser votre projet de vente.

Oct 162019
 

Acte de vente immobilière et le contrat de gage immobilier

En ce qui concerne l’immobilier, le détail de ce que l’on appelle « frais de notaire » n’est pas forcement connu. Le notaire intervient le plus souvent dans de deux types d’actes notariaux : l’acte de vente immobilière et le contrat de gage immobilier.

Frais de notaire et honoraire

Dans ces deux cas, les « frais de notaire » ne correspondent pas uniquement à la rémunération du notaire. Ils sont un ensemble des frais à payer en rapport avec l’opération comme l’acte de vente. L’impôt de l’état et l’inscription au Registre foncier en font partis. La rémunération réelle du notaire est donc composée des émoluments notariaux et des éventuels honoraires.

En effet, lorsque des prestations additionnelles, comme des recherches, la rédaction d’une procuration ou des tâches de médiation, sont requises de la part du notaire dans le cadre de successions ou de contrats de mariage, elles ne sont en général pas comprises dans le tarif de base. Pour les conseils qu’il donne et ses autres activités non couvertes par le tarif, le notaire facture des honoraires au même titre que d’autres professions libérales (tarif horaire pondéré en fonction des particularités du dossier). Pratiquement tous les cantons prévoient une indemnité complémentaire. Ces éventuels honoraires ne dépassent pas en général 1% de la valeur du bien.
Pour son activité d’officier public, le notaire est rémunéré sur la base d’un tarif d’émoluments et de débours fixé par le Conseil d’Etat (règlement E6 05.03 disponible sur le site de l’Etat de Genève)

Comme cela est précisé dans le règlement, les émoluments couvrent :
• L’étude du dossier
• La préparation et l’instrumentation de l’acte notarié
• Les formalités administratives usuelles qui s’y rapportent

Souvent ces émoluments sont calculés proportionnellement aux valeurs faisant l’objet de l’acte (acte d’achat -> prix de vente, acte hypothécaire -> montant de la cédule hypothécaire) et selon un tarif qui est dégressif.
C’est-à-dire que plus le prix du bien est élevé et plus le pourcentage des émoluments est bas. Le site Notaires-Genève nous donne des exemples :
• Pour un acte de vente : on a un taux moyen de 0,14% pour un bien immobilier d’environ 20 millions de francs comme un immeuble ou ensemble immobilier. Pour un bien immobilier comme une maison ou un appartement, le taux est d’environ 0,5% entre 800’000 francs et un million et de 0,7% pour un objet qui est inférieur à 200’000 francs.
• Pour un acte hypothécaire : le taux est d’environ 0,25% pour une cédule hypothécaire de 5 millions de francs et 0,5% pour une cédule jusqu’à 200’000 francs.

Outre les émoluments et les débours (extraits de registres officiels, taxes postales et de télécommunications, frais de traductions), la facture comprend aussi les taxes fiscales, les droits et émoluments administratifs que le client doit verser à l’Etat par l’intermédiaire du notaire.
Les frais fiscaux dépassent souvent les 3/4 de sa note et c’est pour cette raison que le notaire demande à ses clients de lui verser une provision dans la plupart des cas.

Concernant le détail des émoluments, honoraires et débours, il est intéressant de savoir que la facture peut être contestée en cas de désaccord avec le notaire. Elle est soit à présenter au président de la Chambre des notaires de Genève soit au Tribunal de première instance.

Le notaire est conscient de sa responsabilité envers la collectivité. Il doit veiller à ce que le coût de son intervention ne constitue jamais un obstacle de nature à retenir celui ou celle qui sollicite ses services. Il est donc conseillé de demander des renseignements au notaire concernant le coût de ses services ainsi que le délai pour réaliser sa mission.

Frais d’actes

Pour l’acte de vente d’un bien immobilier, les frais se situent en général autour de 4% (Hors TVA) du prix du bien.
Dans ces frais nous avons les frais de droits de mutation qui sont généralement de trois pourcents. Cet impôt est versé directement par le notaire et en totalité à l’Etat. Ensuite environ 0.3 pourcent concerne les frais d’inscription au Registre foncier. De même ces frais sont versés directement par le notaire et en totalité au Registre foncier. Puis environ 0,7 pourcent (dégressif) concerne la rémunération du travail du notaire ainsi que le remboursement de tous ses frais émoluments, honoraires et débours (frais administratifs).

Pour le contrat de gage immobilier, les frais de création d’une cédule hypothécaire tournent généralement aux alentours de 2,5 pourcents de son montant. Sont compris dans ses frais les droits d’enregistrement de 1,365 pourcent. Cet impôt est versé intégralement et directement par le notaire à l’Etat comme les 0,2 pourcents supplémentaires qui sont perçus au titre d’inscription au Registre foncier.
Il reste ensuite moins de 1% qui concerne la rémunération du notaire (émoluments, honoraires et débours). Comme précédemment, étant donné le caractère dégressif des émoluments, plus le montant de la cédule est élevé, plus le pourcentage est faible.

Qu’est-ce qu’une cédule hypothécaire ?

Le notaire doit créer une cédule hypothécaire lorsque l’acheteur obtient un prêt hypothécaire auprès d’une banque. La banque exige ce titre comme garantie du prêt bancaire. Ce titre est émis par le Registre foncier qui le remet ensuite au notaire. Puis le notaire le transmet à la banque en échange du montant du prêt hypothécaire. Si le propriétaire veut par exemple faire des travaux, il peut la réutiliser et même la « transférer » plus tard sur un autre bien immobilier. Il faut que le cédule soit libérée par la banque.

Exception si achat d’une résidence principale


Si le prix d’achat ne dépasse pas 1’000’000.-CHF (indexé) lors de l’acquisition d’une résidence principale, il faut diminuer de 15’000.- CHF (indexés) les droits d’enregistrement sur l’acte d’achat. Et ils sont divisés par deux sur l’acte hypothécaire.

Les différentes formes d’organisation du notariat en Suisse

Il existe plusieurs formes d’organisation du notariat en Suisse.
• Le notariat libre
• Le notariat administratif
• Le notariat mixte

Le notariat libre est appliqué dans les cantons de Argovie, Bâle-Ville, Berne, Fribourg, Genève, Jura, Neuchâtel, Tessin, Uri, Valais, Vaud. Le notaire est soumis à la surveillance de l’Etat mais exerce sa tâche de manière indépendante, à son propre compte et à ses propres risques.

Le notariat administratif ou étatique est en vigueur dans les cantons de Appenzell Rhodes-Extérieures, Thurgovie et Zurich. Le notaire est un fonctionnaire salarié. Les émoluments sont encaissés par l’Etat.

Le notariat mixte connu dans les autres cantons est un système dans lequel les actes sont instrumentés par des notaires indépendants et des notaires fonctionnaires. Parfois, la profession de notaire en tant que telle n’est pas connue, les personnes habilitées à instrumenter des actes peuvent être des avocats et des autorités telles que conservateurs des registres fonciers, secrétaires communaux, etc.

(sources notaires-Genève, Tarifs cantonaux de notaire)

Sep 042019
 

Conclure une vente immobilière n’est pas si simple. Afin de vous préparer et d’éviter les pièges, découvrez dans cet article les différents types de contrats de vente.

Vous savez sans doute que conformément au Code des obligations Suisse, les ventes de biens immobiliers ne sont valides que si elles sont réalisées par un acte authentique fait devant notaire. En règle générale l’acheteur choisi sont notaire. Acheteur et vendeur se mettent d’accord sur les conditions de la vente et informent le notaire. Celui-ci propose une date de rendez-vous et les deux parties se rendent chez lui pour la signature de l’acte de vente.

Il existe plusieurs façons de conclure l’achat ou la vente d’un bien immobilier.

La vente directe (vente immédiate) d’un bien immobilier

La plus simple est de conclure une vente directe. Le vendeur et l’acheteur se mettent d’accord sur une date. Le notaire prépare l’acte de vente en tenant compte des conditions sur lesquelles se sont mises d’accord les parties. Le bien immobilier devient propriété de l’acquéreur, sans délai.
L’acheteur verse soit un acompte, soit la totalité du prix de vente, avant la date de signature sur un compte ouvert au nom du notaire (Généralement 100% des fonds doivent être libérés le jour de la signature). Le jour de l’inscription de l’acte au Registre foncier, le notaire fera un virement du montant du prix de vente au vendeur. Les frais du Registre foncier, les frais du notaire et les droits de mutation sont à la charge de l’acheteur. Afin de s’assurer que l’acheteur payera ces frais, le notaire lui bloquera un montant équivalent à généralement 5% du prix de vente. Le notaire fera de même pour le vendeur afin que le montant consigné puisse payer l’impôt sur le gain immobilier.

Le transfert de propriété peut avoir lieu. Dès que le contrat de vente directe a été signé par les parties et le notaire, celui-ci demande le changement de propriétaire au Registre foncier. Le registre foncier valide l’acte et change le nom du propriétaire sur le feuillet consacré à ce bien immobilier.

Récapitulatif de la vente immédiate:
– Il y a un seul contrat
– L’exécution est immédiate
– Les coûts sont composés des frais de notaire, des droits d’enregistrements et de cédules hypothécaires

Situations où la vente directe n’est pas adaptée


Comme vu précédemment, la vente directe est la manière la plus simple pour que la propriété soit transférée à l’acheteur. Mais il existe des situations où la vente directe n’est pas possible. Par exemple, le vendeur ne peut pas quitter le bien immobilier avant la date de signature de l’acte de vente. Ou bien l’acheteur a besoin de temps pour vendre son bien actuel. Ou besoin de temps pour résilier son contrat de bail avec sa régie immobilière.

La promesse d’achat, promesse de vente


La promesse d’achat et de vente sera utilisée dans le cas où le bien immobilier n’existe pas encore au niveau juridique. Dans une nouvelle construction d’appartements ou de maison par exemple. Avec cette méthode, acheteur et vendeur s’entendent pour faire une vente future. La promesse de vente n’est pas inscrite au Registre foncier mais doit tout de même être conclue devant notaire en forme authentique. Le transfert de propriété ne peut pas être réalisé au travers d’une promesse de vente. Ensuite il faut donc que les parties passent devant notaire pour signer un acte de vente authentique.

Récapitulatif de la promesse de vente:
– Il y a un deux contrats (ex. achat d’une nouvelle construction: promesse de vente + acte de vente à la fin des travaux de construction)
– Les coûts sont composés d’environ 0.5% du prix d’achat pour la promesse de vente puis pour la vente des frais de notaire, des droits d’enregistrements et de cédules hypothécaires

La vente à terme avec droit d’emption


La différence entre une vente directe et une vente à terme est que, dans le cas d’une vente à terme, acheteur et vendeur se mettent d’accord sur une exécution de la vente à une date ultérieure à la signature du contrat. Les parties s’entendent sur la date d’exécution du transfert du bien immobilier et sur le prix. L’acheteur ne devient donc pas propriétaire immédiatement à la signature du contrat mais à la date de réalisation définie.
Cette solution permet de laisser le temps à l’acquéreur de trouver son financement, de terminer son bail etc… Et au vendeur d’organiser son déménagement.

Les conditions d’exécution de la vente à terme sont les mêmes que pour la vente directe sauf ce qui touche le paiement du prix de vente (souvent l’acheteur versera un acompte entre 5% et 10% du prix de vente) et la date où l’acheteur devient propriétaire. Puis, à la date d’exécution (terme) agréé par les parties, l’acheteur paiera le solde restant du prix de vente et le vendeur transférera l’immeuble à l’acheteur. Le notaire en charge de l’acte de vente devra demander au Registre foncier le changement du propriétaire.

Il ne faut pas, qu’entre le moment où l’acte de vente à terme est signé et le moment où la propriété est transférée, le vendeur, qui continue à disposer de son bien, puisse nuire à l’acheteur. C’est pour cette raison que l’on ajoutera à la vente à terme un droit d’emption. Ce droit d’emption permet à l’acheteur d’être sécurisé. On peut voir cela simplement comme une réservation inscrite au Registre foncier. Cela empêchera toute inscription ultérieure sur le feuillet de l’immeuble concerné, comme par exemple l’ajout de nouvelles servitudes.

Le droit d’emption qui donne le droit à une personne de se porter acquéreur d’un bien immobilier ne peut être réalisé que devant notaire. Il est inscrit au Registre foncier pour une durée maximale de 10 ans. Le droit d’emption ne peut pas être cédé, sauf si accord entre acheteur et vendeur. Ce droit peut être transmis seulement par succession. Pour changer de propriétaire, il n’y aura pas besoin de réaliser un autre contrat de vente. Une simple déclaration écrite de l’acheteur suffira pour exécuter ce droit d’emption.

Avantages et inconvénients d’une vente à terme avec droit d’emption


Dans ce cas l’acheteur est protégé:
– Contre l’inscription ultérieure d’un droit qui peut faire perdre de la valeur au bien immobilier.
– Contre la vente du bien immobilier par le vendeur à une autre personne pour des conditions plus avantageuses.

la promesse d’achat et de vente protège moins l’acheteur que la vente à terme avec droit d’emption. On peut toutefois aussi ajouter un droit d’emption à la promesse d’achat et de vente qui est un simple contrat entre acheteur et vendeur. Le droit d’emption, lui, sera inscrit au Registre foncier.

Cependant, comprenez bien que acheteur et vendeur se sont mis d’accord sur un prix de vente mais ils repoussent l’exécution du contrat par cet acte de vente à terme. Même si les prix du marché augmentent ou baissent, le prix lui reste fixe. Cela semble plus sûr. Mais si les prix du marché montent ou baissent entre le jour de conclusion du contrat et le jour de son exécution, il est possible que l’acheteur ou le vendeur perdent de l’argent. Si le terme est très éloigné, il est dans ce cas recommandé d’effectuer une étude pour évaluer les évolutions des prix du marché afin de fixer un prix de vente plus équitable.

Récapitulatif de la vente à terme:
– Il y a un seul contrat
– L’exécution est différée au terme
– Les coûts sont composés des frais de notaire, des droits d’enregistrements et de cédules hypothécaires

Alternatives: droit de préemption et droit de réméré


Le droit de préemption
Si le propriétaire veut vendre son bien immobilier, la personne qui possède le droit de préemption peut se porter acquéreur en priorité sur un autre acheteur. Imaginons que le vendeur qui possède un bien immobilier grevé d’un droit de préemption s’est mis d’accord avec un acheteur pour lui vendre son bien. Le vendeur doit alors immédiatement prévenir le bénéficiaire du droit de préemption. Ce dernier a trois mois pour décider ou non d’acheter le bien. S’il décide d’acheter le bien immobilier, il deviendra le propriétaire à la place de l’acheteur initial avec qui le vendeur s’était mis d’accord.

Vous pouvez rencontrer deux droits de préemption différents :

Le droit de préemption qualifié : le vendeur et le détenteur s’accordent sur les conditions de réalisation de ce droit et le prix de vente. Forme authentique obligatoire, il faudra signer cet accort devant notaire.

Le droit de préemption non-qualifié : le vendeur et le détenteur du droit s’accordent afin que celui-ci puisse acheter aux mêmes conditions que celles de l’acheteur initial. Il n’est pas obligatoire de signer ce droit devant notaire, la forme écrite suffit. Le droit de préemption pourra être inscrit au Registre foncier pour une durée de 25 ans maximum.

Il faut savoir que le droit de préemption ne peut pas être exécuté si ce bien fait l’objet d’une vente forcée ou si le bien grevé est légué à un héritier. Comme le droit d’emption, le droit de préemption est transmissible par succession et non cessible, sauf accord contraire des parties.

Le droit de réméré(faculté de rachat)
Dans ce cas le vendeur a le droit de racheter son bien immobilier vendu. On peut voir cela comme un droit d’emption dont est titulaire l’ancien vendeur. La seule différence avec le droit d’emption est la durée maximale du droit de réméré qui peut être inscrit au Registre foncier pour une durée maximale de 25 ans. Il est transmissible si décès, sauf accord contraire des parties.

En espérant que cet article vous aidera à réaliser une bonne transaction immobilière. Nous sommes à votre disposition si vous souhaitez être accompagné dans le processus de vente.

Août 302019
 

Prendre la décision de réduire la taille d’une maison familiale bien-aimée pour un logement plus petit et plus facile à gérer peut sembler vraiment décourageant. Mais pour beaucoup de gens, repartir à zéro avec moins de propriété dans un espace conçu pour le confort est à la fois libérateur et enrichissant pour la vie.

Il est important de mettre en vente votre maison avant de chercher un autre bien immobilier. Cela afin de ne pas être déçu si vous trouvez le bien parfait à acheter mais qu’un autre acheteur vous passe devant car il peut faire l’acquisition immédiatement. Votre expert immobilier Prix-immobilier vous donnera de précieux conseils pour présenter votre maison à l’acheteur idéal. Votre annonce immobilière se démarque lorsque vous considérez et attirez les personnes les plus susceptibles d’acheter… une jeune famille a des attentes différentes de celles d’une famille avec des adolescents ou ceux qui planifient une vie multigénérationnelle.

Bien sûr, certaines personnes vivent dans leur maison pendant de nombreuses années et collectionnent et héritent inévitablement de beaucoup plus de meubles, de biens, de photos, de gadgets, de vêtements et de cadeaux qu’elles ne le souhaitent ou dont elles ont besoin. Il n’est pas rare de trouver des boîtes qui n’ont pas été ouvertes depuis des décennies. Il y a souvent un sentiment d’obligation de conserver les cadeaux ou les objets légués que vous n’utilisez jamais, malgré l’espace précieux qu’ils gaspillent. Dans une grande maison, jusqu’à ce qu’il soit temps de passer à autre chose, les effets indésirables sont refoulés sans que leurs propriétaires ne se rendent compte que ces objets sont devenus encombrants.

Le désordre a beaucoup d’inconvénients surtout celui d’accumuler de la poussière. Elle s’accumule graduellement, sans que l’on s’en aperçoive. Ce qui a un impact discret sur tous les aspects de la vie et se traduit souvent par une mauvaise santé, des relations difficiles et même des soucis d’argent. Lorsqu’on décide de réduire les effectifs, l’idée de déménager dans un espace compact peut laisser les vendeurs dépassés par l’idée de devoir composer avec des années d’accumulation d’objets encombrants. Toute personne occupée connaît l’anxiété et le stress liés à la recherche d’objets perdus dans des piles de paperasse ou de tiroirs serrés, et cela est amplifié par la pression de devoir faire ses cartons pour déménager.

Lorsqu’il y a beaucoup d’objets à trier, cela peut déclencher toute une gamme de souvenirs et d’émotions, ce qui est difficile à gérer seul. Un coach en rangement vous aidera à voir vos biens d’une façon différente et à prendre conscience des sentiments qu’ils génèrent. Si quelque chose vous rend triste, solitaire ou en colère alors c’est une victoire facile. Les éléments les plus difficiles sont ceux auxquels vous ressentez un devoir ou un attachement fort.

En étant conscient de l’impact du fouillis sur les émotions, il devient beaucoup plus facile de se séparer des biens qui ne nous aident pas. Beaucoup de baby-boomers ont une attitude de « faire avec et rénover » héritée de leurs parents, en gardant les choses parce qu’elles « pourraient leur être utiles un jour ». Bien sûr, ce jour-là arrive rarement et entre-temps, le garage, le grenier ou les placards se remplissent d’objets inutilisés. Ne vous sentez jamais obligé de vous accrocher à quoi que ce soit qui exacerbe le sentiment de perte.

Quelques souvenirs heureux l’emportent sur des boîtes d’objets inutilisés qui appartiennent à quelqu’un que vous aimiez… et prennent beaucoup moins de place dans votre nouvelle maison! Que vous soyez ravi de réduire le nombre de personnes de votre foyer ou que vous le fassiez avec une pointe de regret, la meilleure façon de rendre le processus plus agréable est d’imaginer le style de vie que voulez avoir dans votre nouvelle maison. Imaginez-vous y vivre, imaginez les choses que vous ferez et les gens qui viendront vous rendre visite. Demandez-vous ensuite si vous aurez besoin ou utiliserez les objets qui vous entourent actuellement.

La réalité est que les meubles d’une grande maison sont souvent plus imposants que ceux d’une maison plus petite… et peut-être même qu’ils ne passent pas la porte! Choisissez les articles que vous préférez et mesurez-les soigneusement pour vous assurer qu’ils s’intègrent bien dans le nouvel espace. Offrez à votre acheteur vos meubles sur mesure, tels que les rideaux et les grandes armoires, pour vous éviter de les démonter. Laissez leurs des restes de papier peint et de peinture.

Une fois vos décisions prises et que la vente est en cours, vous pouvez faire de belles économies en frais de déménagement si vous vous débarrassez de vos biens inutiles avant votre date de déménagement. Votre ancienne maison pourra sembler un peu vide jusqu’à ce que vous déménagiez, mais cela vous permettra de vous détacher émotionnellement ce qui sera infiniment plus facile le jour du départ.

Il y a de grands fans de la réutilisation d’objets. Dans l’intérêt du recyclage, vous pouvez donc donner ou vendre les choses que vous ne voulez plus et qui pourraient servir à quelqu’un d’autre; Cadeaux à des amis ou à la famille, vente en ligne ou via un groupe de vente local, passer par un spécialiste du débarras, donner via des sites communautaires, ou donner à des associations caritatives locales heureuses de venir chercher vos objets chez vous.

Faites de votre projet de déménagement dans un bien plus petit une aventure, un nouveau départ débordant de nouvelles possibilités excitantes. Profitez du sentiment de liberté et d’énergie que vous procure le fait de passer à autre chose.

Août 292019
 

Félicitations, vous allez avoir un bébé! C’est le début de votre nouvelle vie et une motivation pour vendre votre appartement ou maison et s’installer dans votre nouvelle demeure avant l’arrivée de bébé.

Votre expert immobilier Prix-immobilier comprendra votre situation, vous soutiendra et vous conseillera avec compétence à chaque étape du processus. Il est dans l’intérêt de tous de veiller à ce que le processus se déroule sans problème et avec un minimum de stress pour vous, parents. Et c’est là que l’expérience de prix-immobilier fera toute la différence.

Comme toujours, l’élément le plus important pour réussir une vente idéale est de connaître votre acheteur. Votre expert immobilier vous donnera d’excellents conseils à ce sujet. Cependant, je peux vous confier un secret, votre acheteur idéal, c’est… Vous ! C’est-à-dire, la personne que vous étiez lorsque vous avez acheté votre appartement… avant que la magie n’opère et que la parentalité ne vienne frapper à la porte.

Quelles sont donc vos priorités pour réaliser une vente rapide ? Pensez à l’époque où vous avez acheté ce bien immobilier. Qu’est-ce qui vous a attiré? Qu’est-ce qui l’a rendu parfait pour le style de vie que vous aviez alors et comment l’avez-vous transformé depuis que vous avez emménagé?

Selon toute vraisemblance, au départ vous avez acheté votre appartement avec comme plan d’y vivre seul, avec un partenaire ou même en tant que jeunes mariés. Peut-être que vous ne pensiez pas encore avoir des enfants pendant que vous travailliez dur, que vous faisiez du sport et partiez en vacances. Votre appartement ou votre petite maison étaient parfaits à l’époque, mais la vie a changé et il est temps de passer à autre chose.

À moins que vous n’ayez un style de vie complètement minimaliste et que vous ne soyez presque jamais à la maison, vous avez sans doute tout un tas de choses dont vous n’avez pas besoin ou que vous n’utilisez pas. Il est recommandé d’effectuer un désencombrement important et une dépersonnalisation de l’espace. Afin d’obtenir le meilleur impact visuel possible, il est important de le faire avant que les photos marketing ne soient prises.

Qu’est-ce qui prend de la place dans vos placards, sur les étagères et les murs et qui n’a pas besoin d’être là? Il est courant de voir des pièces pleines de chaussures et de baskets, de babioles, de documents, des photos sur les murs, de DVD et des consoles de jeux éparpillés sur le sol et des armoires tellement pleines de vêtements qu’on ne peut plus fermer les portes… Rien de tout ça ne va pousser un acheteur potentiel à vous faire une offre intéressante.

Soyez sans pitié avec tout ça. Non seulement cela retient votre énergie, mais en plus cela prend un espace précieux et donne l’impression que la surface de votre appartement ou maison est plus petite qu’en réalité.

Il existe de nombreux sites Web regorgeant d’informations sur la façon de désencombrer efficacement. Vous pouvez le faire vous-même ou demander l’aide d’un expert… Quoi qu’il en soit, c’est une bonne idée de trier et de ranger votre maison avant les visites. Cela donnera à un acheteur potentiel une meilleure première impression de votre bien immobilier et la sensation que l’espace et les volumes sont plus importants.

Votre prochaine étape est de styliser le bien immobilier pour l’acheteur. C’est ici qu’il faut s’imaginer être à leur place et créer un espace d’aspiration dans lequel quelqu’un va être heureux de vivre. Maximisez la surface de plancher disponible pour prouver qu’il y a de l’espace de rangement. La façon dont vous allez présenter votre maison ou appartement va faire la différence. Vous serez heureux d’avoir des acheteurs qui font la queue pour acheter sans avoir besoin de faire une deuxième visite.

Le traitement intérieur fait toute la différence. Réparez les portes cassées et les fuites, remplacez les ampoules défectueuses, investissez dans du beau linge de lit et gardez l’espace libre au sol. Et puis regardez ce qu’il y a sur vos murs. Qu’est-ce que votre art dit de vous? Vos acheteurs vont se référer à ce qu’ils voient inconsciemment et jugeront si c’est la vie qu’ils veulent eux-mêmes avoir. Choisissez des décorations neutres, ou si vous êtes intéressé par le Feng Shui et que vous voulez faire un meilleur usage de l’énergie de votre maison, choisissez une décoration qui mette en valeur votre maison. Finalement, le plus important, c’est de présenter un style de vie de rêve à votre acheteur et votre meilleure option est de créer une maison témoin et de vivre de cette façon jusqu’à ce que votre contrat de vente soit signé.

Astuce : si vous avez oublié à quoi ressemble une maison témoin, allez jeter un coup d’œil chez les constructeurs de maisons individuelles. Ces maisons témoins sont astucieusement conçues pour tirer le meilleur parti des très petits espaces et, bien sûr, ne sont pas du tout surchargées!

Vendre votre maison et déménager avec le soutien de Prix-immobilier est très simple. Alors, prenez une longueur d’avance pour vous détendre, profiter de votre grossesse et attendre avec impatience l’arrivée de votre petit bout de chou.

Bonne vente!

Août 262019
 

Lors de l’achat d’une maison, d’un appartement ou d’un autre type de bien immobilier, de nombreux Suisses font des erreurs qui auraient pu absolument être évitées. Nous vous avons préparé une liste des dix pires erreurs.

Avec l’achat d’une maison, de nombreux Suisses réalisent leur rêve. Mais malheureusement, beaucoup d’acheteurs inexpérimentés d’une maison ou d’un appartement tombent sur un ou plusieurs pièges avant d’emménager alors que cela ne devrait pas être le cas. C’est pourquoi nous vous détaillons les dix plus grosses erreurs que vous commettez lorsque vous achetez une propriété.

Erreur 1: Les documents ne sont pas lus attentivement

Même si cela représente beaucoup de travail : Avant la nomination du notaire, lisez tous les documents nécessaires à l’achat, tels que les contrats de location, l’évaluation de l’impôt foncier ou les calculs de la surface habitable, et vérifiez qu’ils sont complets. Il est également indispensable de vérifier s’il existe dans le registre foncier des charges ou des droits hypothécaires en cours qui pourraient vous être transférés en tant qu’acheteur ! Lors de l’achat d’un logement en copropriété, vous devez également consulter le règlement des copropriétaires et les comptes annuels, y compris les chiffres relatifs au fonds de roulement.

Prenez au moins deux semaines pour étudier en profondeur la base contractuelle et organiser le financement. Si le vendeur ne veut pas vous accorder ce délai, il se peut qu’il y ait un problème et vous devriez vous abstenir de vous en mêler.

Les documents les plus importants pour acheter une propriété :

– Projet de contrat d’achat (pour un nouveau bâtiment avec un contrat de travaux et de services)
– Extrait du registre foncier
– Règlements, règlements d’utilisation et d’administration
– Procès verbaux et comptes annuels
– Liste des investissements, rénovations et acquisitions
– Plans de distribution
– Plan cadastral de l’ensemble du site
– Renseignements sur l’assurance du bâtiment
– Spécification du bâtiment
– Contrats distincts tels que les contrats de gestion ou de gardiennage
– Dossiers de permis de construire

Erreur 2: Ne pas bien inspecter le bien immobilier

L’achat d’un appartement ou d’un bien immobilier ne doit jamais se faire sans visite et inspection! Les critères importants pour vous lors de l’achat d’une propriété existante sont, par exemple, la pollution sonore, l’état de la façade, du chauffage ou l’état et la qualité des fenêtres. Malheureusement, vous ne pouvez pas vérifier ces points sur la base de photos.

Nous vous recommandons de visiter la propriété avec un agent immobilier ou un expert afin de ne pas avoir à payer des frais supplémentaires inattendus pour la rénovation. Ils reconnaîtront les défauts plus rapidement et pourront déconseiller l’achat ou donner des conseils décisifs afin de négocier une remise sur le prix d’achat.

Erreur 3: Calculer le prix d’achat seulement au moment de l’octroi du prêt.

Depuis l’été 2014, le principe de la valeur la plus basse s’applique au marché hypothécaire. En d’autres termes, ce n’est plus nécessairement le prix d’achat qui est déterminant pour le calcul du montant maximal du prêt qu’une banque ou une compagnie d’assurance peut accorder, mais souvent l’estimation de l’institution financière. C’est le cas si la valeur estimée est inférieure au prix d’achat. Par conséquent, vous pourriez avoir besoin de beaucoup plus de capitaux propres pour acheter une maison.

Erreur 4: Acheter la première propriété sans trop réfléchir

Jetez un coup d’œil à différentes propriétés et comparez les offres des différentes banques pour vous faire une idée du marché. Après tout, un prêt hypothécaire est le plus gros prêt de votre vie. Ne croyez pas ceux qui vous disent que leur propriété est une offre particulièrement attrayante et que vous devriez l’acheter immédiatement au prix. Il y a souvent place à la négociation en ce qui concerne le prix. N’achetez la maison ou l’appartement que si vous en êtes absolument certain.

Erreur 5: Faire ses calculs avec le taux d’intérêt en vigueur

Dans le cas des hypothèques, qui sont actuellement extraordinairement favorables, de nombreux acheteurs d’appartements et de maisons ne veulent pas comprendre qu’ils doivent remplir les critères dits d’accessibilité financière pour obtenir une hypothèque. Concrètement, les frais de fonctionnement après l’achat de la maison par le biais de l’hypothèque ne peuvent pas dépasser plus de 33% du revenu brut de votre ménage. Et ce n’est pas tout: pour que vous puissiez payer les intérêts à long terme, la banque ou la compagnie d’assurance calcule un taux d’intérêt annuel imputé de 5%. De plus, vous pouvez vous attendre à des frais d’entretien d’environ 1% de la valeur de la propriété par an.

Erreur 6: Ne pas demander de référence au constructeur

Si vous n’achetez pas une propriété existante, vous devriez mettre votre partenaire de construction à l’épreuve. Malheureusement, il y a des moutons noirs sur le marché. Demandez des références et des informations à jour sur l’exécution des dettes et vérifiez auprès du bureau du cadastre qui est le propriétaire de la parcelle.

Erreur 7: Ne pas verser l’acompte sur un compte bloqué

Si le vendeur exige un acompte, ne payez jamais le montant directement, mais toujours sur un compte bloqué. Pour l’achat d’un appartement ou d’une maison unifamiliale, essayez de ne payez pas plus de 5% / 10% du prix d’achat à l’avance.

Erreur 8: Ne négocier aucun plafond de coûts

Si vous faites construire la maison de vos rêves ou l’appartement de vos rêves, vous devez vous mettre d’accord sur des prix fixes garantis, des forfaits ou un plafond de coût. C’est le seul moyen d’éviter que la facture finale ne dépasse votre budget. Vous devez également préciser dans le contrat que les modifications nécessitent votre consentement écrit et doivent également être offertes séparément.

Erreur 9: Ne pas avoir de garantie pour les défauts

Les entreprises générales de construction aiment cacher dans leurs contrats les clauses avec lesquelles ils assument la responsabilité des défauts vis-à-vis de vous. Veillez à ce que l’entrepreneur général de construction conserve son obligation de garantie, c’est-à-dire qu’il ne la transfère pas à des sous-traitants! Ne signez pas de contrat contraire, car s’il y a effectivement un défaut, vous aurez à traiter avec des artisans et des sous-traitants individuels! Nous vous recommandons de déclarer que les normes de l’Association Suisse des Ingénieurs et Architectes (ASA) font partie intégrante du contrat, en particulier la norme SIA 118. Chaque client doit connaître et avoir à sa disposition ces dispositions contractuelles pour les travaux de construction, mais aussi les normes techniques.

Erreur 10: Mal négocier son hypothèque

L’achat d’une propriété comprend habituellement la prise d’une hypothèque. Nous avons résumé, dans un article séparé, les 10 plus grosses erreurs hypothécaire pour l’achat d’une maison.

Mar 282019
 

Créer une visite virtuelle à 360 degrés permet de mettre en valeur une annonce immobilière pour vendre une maison, un appartement ou un immeuble.

Dans cet article, vous allez découvrir quelques astuces pour photographier et éditer une visite virtuelle à 360 ° d’un bien immobilier. Pour réaliser des panoramas à 360 degrés vous avez besoin d’un appareil photo caméra spécifique. Par contre, de nombreux sites internet gratuits permettent d’assembler, héberger et publier votre vidéo 360 °.

Photos avec caméra 360 degrés

Vous avez la possibilité d’acheter ou bien de louer une caméra 360 ° si vous n’avez pas de projet régulier. Vous aurez besoin d’une caméra (appareil photo) capable de filmer et photographier des images panoramiques à 360 °. Vous pouvez également utiliser un appareil photo classique, prendre des photos dans toutes les directions, puis assembler les photos pour en faire une photo à 360 degrés.
Vous aurez également besoin d’un trépied pour la caméra lorsque vous souhaitez être rigoureux et productif. Utilisez un trépied stable et si possible léger et rigide.

Commande à distance de la caméra 360 °

Nous vous conseillons de choisir une caméra qui fonctionne à distance. La majorité des caméras 360 ° peuvent être contrôlées via une télécommande ou une application sur smartphone. Cela évitera de photographier le propriétaire et vous obtiendrez un résultat professionnel.

Emplacement de la caméra 360 °

Placez la caméra dans la première pièce à photographier. Veillez à la placer au meilleur endroit pour capturer la plus grande partie de la pièce. Positionnez votre caméra à mi-hauteur (1,5 m semble être une bonne hauteur). Le centre de la pièce n’est pas forcement la meilleure position car cela devient ennuyeux au bout d’un moment. Faire varier les points de vue permet aux visites virtuelles d’offrir un « mouvement de caméra » toujours différent. Assurez-vous de faire rentrer un maximum de lumière du jour et allumer les lumières. Méfiez-vous des grandes différences de luminosité entre l’intérieur et l’extérieur d’une pièce.

Mise à niveau de la caméra panoramique

Il est préférable de vérifiez que votre trépied est de niveau. Si vous utilisez une caméra ou appareil photo non 360 ° qui n’est pas parfaitement de niveau, même décalé de quelques degrés, cela peut créer des déséquilibres. Il n’y a bien sûr pas pas ce problème avec une caméra 360 ° dotée de deux objectifs de 180 °.

Mise en marche de la caméra

Allumez et connectez la caméra. Cela dépend de votre appareil photo et de sa méthode de contrôle à distance. Mais la plupart du temps vous appuyez sur le bouton « Marche » de l’appareil photo, puis vous utilisez une télécommande pour contrôler l’appareil photo ou installez une application sur votre smartphone pour y accéder.
Si vous utilisez une application sur votre smartphone, vous devrez peut-être coupler votre téléphone avec l’appareil photo via Bluetooth ou via Wi-Fi.

Prise d’une photo panoramique

Une visite de réalité virtuelle commence par une collection de photos panoramiques. Sortez de la pièce dans laquelle vous prenez la photo, puis utilisez la télécommande ou l’application pour enregistrer une prise de vue à 360 ° de la pièce que vous avez sélectionnée.

Répétition du processus

Déplacez votre appareil photo vers la zone suivante que vous souhaitez photographier, puis répétez le processus.
N’oubliez pas que vous devrez peut-être prendre plusieurs photos à quelques mètres les unes des autres si vous envisagez de passer par une porte.

Copie des photos de la caméra 360 ° vers le PC

Une fois vos photos prises, transférerez les sur votre ordinateur en branchant la carte SD de l’appareil photo sur votre ordinateur. Vous pouvez aussi connecter l’appareil photo via son câble puis ouvrir le dossier de la carte mémoire (ou de l’appareil photo) et copier les photos sur votre ordinateur.
Les photos sont généralement dans un dossier nommé « DCIM » de l’appareil photo ou de sa carte mémoire.
Si vous utilisez la carte mémoire SD de l’appareil photo, vous devrez peut-être l’insérer dans un adaptateur USB, puis brancher l’adaptateur dans l’un des ports USB de votre ordinateur.

Créer votre visite virtuelle 360 °

De nombreux logiciels en ligne permettent de créer votre visite virtuelle. Utilisez un moteur de recherche.
Ils permettent de créer une visite interactive, dans laquelle les utilisateurs peuvent naviguer librement entre les lieux et passer le temps qu’ils souhaitent dans chacun d’entre eux.
Vous devez créez un compte, vous connecter, puis entrez un nom pour votre projet.
Vous pouvez maintenant télécharger vos photos. Nommez et liez ensuite vos différentes scènes.
Une fois ce processus terminé, vous pouvez publier la visite virtuelle. Cliquez sur ce lien qui vous sera donné.
Dès que votre visite est chargée, vous pouvez la parcourir en cliquant sur les icônes de transition de chaque panorama. Vous pouvez également déplacer la perspective en cliquant dessus et en la faisant glisser.

Partagez le lien de la visite virtuelle sur votre site ou les réseaux sociaux

Copier le lien de votre visite virtuelle. Puis rendez-vous à l’endroit où vous souhaitez poster la visite, comme par exemple sur votre page de média social préféré et collez-le dans un message.
il existe aussi quelques plugins si vous souhaitez publiez les photos sur un site Web, les internautes pouvant ensuite les visualiser sous forme de photos à 360 degrés via le navigateur ou un smartphone, ou avec un casque de réalité virtuelle.

Le processus n’est pas simple et demande du temps. Prix-immobilier.ch se charge de réaliser les visites virtuelles pour vous.

Mar 272019
 

Achat immobilier

La chronologie de votre acquisition immobilière.
Nous allons détailler, ci-dessous, les différentes phases du processus d’achat d’un bien immobilier. Acquérir une maison ou un appartement est un gros investissement. Pour que votre achat immobilier se concrétise, il faut bien gérer l’enchaînement de chaque étape.

Calculer votre potentiel d’achat

Définissez précisément quelle est votre capacité de financement.
Ne perdez pas de temps à chercher un bien immobilier tant que vous ne connaissez pas le montant dont vous disposez pour devenir propriétaire. Vous pouvez consulter votre banque qui vous expliquera les règles de financement. Cela vous permettra d’être au clair avec le prix d’achat maximum, vos fonds propres et les optimisations fiscales.
Les sources de vos fonds propres sont en général vos économies, les avoirs de la prévoyance professionnelle ou privée (2e et 3e piliers) ainsi que les donations. Renseignez-vous sur les conditions de retrait de votre prévoyance.
Pour estimer vos moyens financiers, les taux d’intérêt, les charges hypothécaires futures, vous pouvez utiliser des sites de simulation en ligne gratuits (simulateur de prêt hypothécaire). Il suffit de renseigner ses revenus et les montants de sa LPP, et le cash dont vous disposez.
Avec ces informations, vous pourrez mieux cibler la recherche de votre future maison ou appartement.

Choisir sa stratégie de financement et le modèle hypothécaire

Vous avez enfin trouvé le bien immobilier de vos rêves? Vous devez maintenant choisir la meilleure façon de le financer. La meilleure stratégie de financement permettra de définir le type de taux (taux fixe ou taux variable), la durée du prêt hypothécaire, le fractionnement de l’hypothèque, le taux d’avance (rapport entre le capital emprunté et la valeur du bien immobilier. Il se monte à 80% au maximum du prix d’achat. L’hypothèque représente donc au maximum 80% de la valeur de l’objet.), les déductions fiscales et les produits de taux spécifiques à chaque banque. Le meilleur plan financier sera celui qui correspond le mieux à votre situation en fonction de vos revenus, de votre épargne, de votre situation professionnelle, familiale, etc.

Prêt bancaire et cédule hypothécaire

Pour que la banque mette les fonds à disposition suite à l’acceptation d’un prêt hypothécaire, il faudra constituer une garantie sur l’immeuble.
La garantie la plus utilisée, parmi celles autorisées par la loi, est la cédule hypothécaire. Elle porte sur un montant précis et constitue un papier-valeur. Un papier-valeur est un document matériel ou immatériel, actif financier, titrant un ou plusieurs droits incorporés de façon qu’il est impossible de les faire valoir ou de les transférer indépendamment du titre. C’est un acte authentique. Suivant les informations de l’établissement bancaire, le notaire créera la cédule hypothécaire puis la transmettra au créancier détenant le gage immobilier qui la conservera tant qu’existera le rapport de crédit. Notez que la cédule hypothécaire suit le bien immobilier. Les cédules hypothécaires sont normalement cédées au nouvel acquéreur en cas de vente de ce dernier. Les coûts liés à la constitution d’un nouveau titre seront alors réduis.

Étapes avant la signature du contrat de vente chez le notaire

Selon l’art. 216 du Code des obligations, la vente d’un immeuble n’est valable que si elle est faite par acte authentique. Cela signifie qu’une personne ou une entreprise ne peut pas acheter un bien immobilier sans passer devant un notaire. Le notaire est la tierce personne qui a la responsabilité de protéger vendeur et acheteur. Il doit trouver une solution qui satisfasse pleinement l’acquéreur et le vendeur. L’acheteur peut choisir son notaire pour réaliser le transfert de propriété, si le notaire est situé dans le même canton que le bien-fonds. Le notaire peut être recommandé par le vendeur si le dossier est par exemple déjà connu.
Pour établir le contrat de vente, le notaire doit d’abord réunir les informations personnelles des acheteurs et des vendeurs et se procurer l’état descriptif de l’immeuble à vendre. Cela renseigne le notaire sur les éventuelles servitudes, charges foncières, cédules hypothécaires et autres annotations grevant l’immeuble.
Le notaire établit alors le projet d’acte et le soumet aux deux parties pour d’éventuelles remarques, clarifications et modifications. Concernant le financement, les contrats de crédit doivent être signés afin que l’établissement créancier puisse verser les fonds. Les fonds propres doivent être versés en complément du prêt hypothécaire. Puis, le notaire donne à l’acheteur la provision nécessaire pour couvrir les frais d’acquisition.

Signature de l’acte de vente et transfert des fonds

Une date est ensuite déterminée pour planifier la signature de l’acte chez le notaire. Le transfert des fonds doit être réalisé à la date prévue, sur le compte du notaire. Le montant doit couvrir la totalité du prix de vente. Le notaire s’assure que la totalité des fonds est présente le jour de la vente.
Les frais relatifs à une vente immobilière, soit les droits de mutation, les frais du Registre foncier et les honoraires du notaire sont en principe pris en charge uniquement par l’acheteur.
Le vendeur devra lui s’acquitter de l’impôt sur les gains immobiliers. Il s’agit d’un impôt prélevé par l’Etat. Celui-ci se calcule sur la différence entre les prix d’acquisition et de vente de l’immeuble, selon les années de possession du vendeur. Chaque canton dispose des ses propres tarifs d’émoluments.
Avant la signature, le notaire va lire l’acte et expliquer les différents termes. Après la signature par les deux parties et les formules d’usage, la vente est finalisée.
Bravo, vous être propriétaire!

Mar 202019
 

Maison a vendre

Vous vous demandez: comment vendre ma maison ou quand vendre ma villa?

Un des points clés dans la réussite de la vente de votre maison de manière rapide est le prix auquel vous allez la mettre en vente. Pour déterminer quel est le juste prix, c’est à dire le prix de vente de la maison au prix du marché, ni trop haut ni trop bas, vous devez réaliser une première estimation gratuite de votre bien.

Lorsque vous êtes vendeur de votre maison, Prix-immobilier vous propose tout d’abord de réaliser une évaluation précise de votre bien immobilier.

Puis, pendant les différentes phases de la vente, nous vous donnons de tous les conseils dont vous avez besoin, qu’ils soient financiers, administratifs ou juridiques.

La meilleure période pour vendre votre maison est au printemps, au retour des beaux jours… et du moral des acheteurs potentiels !

Nous sommes à votre écoute afin de comprendre parfaitement vos besoins et attentes concernant la vente de votre maison.

Contactez-nous pour en discuter.

Mar 192019
 

Financer votre projet immobilier

Avant de vous lancer dans la recherche d’un bien immobilier à acquérir, avez-vous fait les démarches nécessaires pour connaître votre capacité d’achat ?

Non ? Alors lisez ces quelques conseils qui vous permettront de gagner du temps.

Il est primordial de connaître votre potentiel d’achat et votre capacité d’emprunt. Cela vous permettra de savoir vers quel bien immobilier, maison ou appartement vous tourner et à quel prix maximum filtrer vos recherches.
Et vous évitera de visiter des biens immobiliers qui vous plaisent et de vous rendre compte en allant voir votre banque que votre capacité d’emprunt ne vous permet pas de l’acheter.

De plus, l’achat d’un bien immobilier est un investissement et un engagement à long terme. Faites attention à ce qu’il n’entraine pas trop de privations et frustrations.

Il faut savoir qu’un achat immobilier est financé grâce aux fonds propres comme les avoirs, l’épargne personnelle, la prévoyance ou autre. Et aux fonds étrangers provenant d’un établissement prêteur telle une banque.

Chaque situation est différente et chaque projet d’achat est unique. Il est donc fortement conseillé de comparer les différents produits bancaires du marché. Car ceux-ci varient considérablement d’un établissement bancaire à l’autre.

Quelles sont les conditions à respecter pour avoir une chance d’obtenir un crédit hypothécaire ?

En règles générales :
Les banques exigent que l’apport en fonds propres représente au minimum 20% de la valeur du bien. Et 10% ne doivent pas provenir de votre caisse de pension, ni de prêts remboursables.

De plus, les frais d’acquisition, qui sont d’environ 5%, ne peuvent pas être supportés par le crédit hypothécaire et font, par conséquent, partie intégrante des fonds dont l’acquéreur doit disposer en vue de réaliser son projet d’achat.

Les charges consécutives à l’achat, comme les intérêts, l’amortissement et les frais d’entretien, ne doivent pas représenter plus de 33 % de vos revenus bruts annuels.

La valorisation du bien doit, généralement, correspondre au prix d’achat.

Lors d’une demande de prêt ou crédit hypothécaire, le conseiller va analyser votre situation financière de futur propriétaire.
Cela afin de déterminer la capacité d’acquisition en prenant en compte vos revenus effectifs, votre situation professionnelle, le montant des fonds propres disponibles et des dettes courantes, les avoirs de prévoyance, les garanties et autres.
Dans un deuxième temps, le bien à financer sera analysé pour déterminer la valeur sur laquelle le prêt sera établi.

De plus, les éléments ci-dessous doivent faire l’objet d’une réflexion et d’une discussion entre l’établissement prêteur (la banque) et le futur acquéreur afin de trouver la meilleure solution :
Les conditions de financement, comme la durée, le taux, l’amortissement, etc.
Le montage financier, qui intègre l’apport, les aspects fiscaux, le nantissement et autres.

Y’a-t-il des restrictions à l’achat d’une résidence principale ?

Il n’y a, en Suisse, aucune restriction à l’achat d’une résidence principale.
Si vous résidez en Suisse, que vous êtes de nationalité suisse ou que vous êtes au bénéfice d’un permis B ou C valable, vous pouvez acquérir votre logement.
L’achat d’une résidence secondaire peut toutefois, dans certains cas, être soumis à des conditions particulières.

Les banques vous accompagnent dans votre demande de financement

Oui vous pouvez dans ce cas faire le tour de différentes banques afin de comparer leurs offres hypothécaires. Mais si vous n’avez pas beaucoup de temps à consacrer à ces démarches importantes et que la complexité du processus vous décourage en tant que futur acquéreur, il est possible dans ce cas de vous mettre en relation avec des spécialistes en financement hypothécaire qui se chargent de tout à votre place. Ils porteront un regard neutre sur votre situation afin de trouver les meilleures alternatives possibles.

Vous souhaitez faire construire ou rénover votre logement?

Ces projets sont ordinairement financés au moyen d’un crédit de construction. Mais lorsque les taux d’intérêt sont bas, les prêts hypothécaires sont généralement une meilleure option.
Dans un appartement ou une maison individuelle, il y a toujours des travaux d’aménagement à réaliser. Après quelques années, il faudra repeindre certaines pièces comme le salon ou les chambres, remplacer le parquet stratifié, changer le chauffage par une pompe à chaleur, refaire l’installation électrique.

Et il faudra payer vous-même tous ces travaux d’entretien courant. Certaines banques conseillent par exemple de verser chaque année 0,5% de la valeur vénale de votre logement sur un compte d’épargne afin de créer l’économie correspondante.

Dans le cas où il faut par exemple refaire la toiture, changer les fenêtres pour améliorer l’isolation, construire une terrasse, un financement par le biais d’un crédit de construction sera généralement proposé car les investissements sont dans ce cas beaucoup plus important. De même lors d’une nouvelle construction.

Le crédit de construction vous permet de payer les factures des artisans au fur et à mesure et ainsi de payer moins d’intérêts de crédit que si la totalité du montant du prêt était versée dès le départ.
Cependant suivant les taux d’intérêt actuels cela n’est pas forcement un avantage.

Certaines banques vous recommanderont donc de choisir un prêt hypothécaire à taux fixe.

Au niveau fiscal, le prêt hypothécaire sont plus avantageux que le crédit de construction dans certains cantons comme par exemple Fribourg qui considère les intérêts des crédits de construction comme des frais d’investissement. Ceux-ci sont seulement déductibles des impôts sur les gains immobiliers en cas de revente du bien immobilier.

Cependant, la dette ne peut pas être enlevée du patrimoine, et les intérêts ne peuvent pas non plus être déduits du revenu imposable.